Varsovie et sa charte LGBT// La lutte des prostituées sud-africaines

La Pologne passe pour être un pays plutôt conservateur en Europe, et toujours très attaché au catholicisme. Mais à la tête de la capitale, Varsovie, l’administration est libérale. Et la municipalité a décidé d’instaurer une "charte LGBT" - un texte dans lequel les instances dirigeantes de la ville s’engagent à respecter les droits et protéger les lesbiennes, gays, bi- et transsexuels au même titre que les hétérosexuels.

Ainsi, des cours ont été introduits dans les écoles pour enseigner la tolérance et éduquer les élèves en conformité avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.
Des dispositions qui n’ont pas l’heur de plaire à tous.

La droite se déchaîne et dénonce une idéologisation de l’école, une sexualisation des programmes scolaires. Une femme responsable de l’inspection des écoles a même comparé les cours d’éducation sexuelles à une apologie de la pédophilie.

Prostitution

En Afrique du Sud, la prostitution est illégale. Pourtant, le nombre de travailleuses du sexe est estimé à environ 150 000 dans le pays, mais ces chiffres sont sujets à caution, étant donné qu’il est très difficile de mener des études fiables sur la question. 
Il suffit pourtant d’arpenter les rues du pays – notamment dans les grandes villes – pour se rendre compte que chaque nuit, des femmes font le trottoir. 
Souvent, elles n’en disent rien à leurs proches, elles vendent leur corps sans protection, s’exposant ainsi aux maladies, à la violence et à la répression. La plupart du temps, il s’agit de femmes au chômage qui ne voient pas comment nourrir leur famille autrement.