L'insécurité perdure dans l'est de la RDC en dépit de l'état de siège

Face à l’insécurité devenue endémique dans l’est de la RDC depuis un quart de siècle, le président Félix Tshisekedi a décrété l'état de siège dans deux provinces de l'Est du pays frappées par la violence des groupes armés et des massacres de civils. Il s'agit de l’Ituri et du Nord-Kivu. La mesure est entrée en vigueur le 6 mai 2021. Leur administration a été confiée à des officiers militaires et des policiers. L'état de siège est un régime spécial de légalité qui correspond à un degré supérieur de l'état d'urgence. Depuis son instauration, l’état d’urgence a été prorogé plusieurs fois.

Des soldats congolais dans le village de Manzalaho près de Béni, le 18 février 2022

Son instauration a-t-elle permis d’endiguer l'insécurité dans l’est ? Nous allons essayer de répondre à cette question avec nos invités sous l'Arbre à Palabres.

- Juvénal Munubo, député du Nord-Kivu pour le compte de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, l’ancien président de l’Assemblée nationale, et ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi.

- Albert Mukulubundu  porte-parole et chargé des Relations extérieures de la plateforme politique Lamuka et porte-parole du parti Nouvel Élan de l'ancien Premier ministre Adolphe Muzito

- Jean-Jacques Lumumba, banquier, lanceur d'alerte , ambassadeur d'Unis, un réseau panafricain de lutte contre la corruption et porte-parole de la Dynamique Congo 2060.

- Reagan Miviri, analyste au Baromètre sécuritaire du Kivu.

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