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Un G20 sous le signe de la Syrie

Antoine Mouteau4 septembre 2013

Le sommet tant attendu du G20 s'ouvre jeudi à Saint-Petersbourg en Russie. Les chefs d'Etat doivent s'entretenir de dossiers économiques brûlants. Mais la réunion devrait surtout tourner autour du conflit syrien.

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An employee passes by a sign at the main press centre of the G20 summit in Strelna near St. Petersburg September 4, 2013. The Group of 20 cut its teeth in the global financial crisis of 2009, achieving unprecedented cooperation between developed and emerging nations to stave off economic collapse which has not been matched since. REUTERS/Alexander Demianchuk (RUSSIA - Tags: MEDIA BUSINESS POLITICS)
Après le Mexique l'an dernier, le sommet du G20 se déroule cette année à Saint-Petersbourg en RussieImage : Reuters

Pendant deux jours, les plus grandes puissances économiques du monde doivent se réunir autour d'une table. Barack Obama doit arriver jeudi 5 septembre en Russie pour participer au sommet du G20. Mais contrairement à ce qui est d'usage, cette fois, aucune rencontre n'est prévue entre Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine. Depuis que Moscou a accordé l'asile à Edward Snowden, l'ex-consultant de la NSA accusé d'espionnage par les Etats-Unis, rien ne va plus entre Moscou et Washington. Depuis plusieurs semaines, les deux pays sont également en grave désaccord sur le dossier syrien.

U.S. President Barack Obama (R) meets with Russia's President Vladimir Putin in Los Cabos, Mexico, June 18, 2012. The leaders are in Los Cabos to attend the G20 summit. REUTERS/Jason Reed (MEXICO - Tags: POLITICS)
Le sommet de cette année devrait être marqué par des relations très tendues entre Moscou et WashingtonImage : Reuters

Le président russe est l'un des derniers alliés du régime de Bachar al-Assad. Il a déjà prévenu l'administration d'Obama. Si le Congrès américain donne son feu vert à des frappes en Syrie, les Etats-Unis seraient dans l'illégalité.

"Je voudrais rappeler une règle primordiale : dans le cadre du Droit international, seul le Conseil de sécurité de l'ONU est habilité à prendre la décision d'une intervention militaire contre un Etat indépendant et souverain.“

Même s'il ne doit pas rencontrer Vladimir Poutine, l'emploi du temps de Barack Obama pour les deux prochains jours est très chargé. En marge du sommet, le président américain a prévu de rencontrer les présidents chinois et français Xi Jinping et Francois Hollande. Comme la France, les Etats-Unis préparent encore leurs opinions publiques à une intervention contre le régime de Bachar al-Assad. Devant le Congrès, le Secrétaire d'Etat John Kerry s'est voulu rassurant.

“Nous sommes tous d'accord pour dire qu'il n'y aura pas de débarquement américain sur le sol syrien. Le president a été très clair. Nous voulons juste l'autorisation pour mettre hors de nuire la capacité de Bachar al-Assad à utiliser des armes chimiques.”

Samedi dernier, Barack Obama avait créé la surprise en demandant l'accord du Congrès américain avant toute intervention en Syrie.