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Le plaidoyer d'Ibrahim Boubacar Keita pour le G5 Sahel

Saleh Mwanamilongo
27 septembre 2018

Le terrorisme au Sahel était au centre d’une réunion de haut niveau, mercredi à New York, où se tient l’Assemblée générale annuelle de l’ONU.

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Mali neuer Präsident gewählt Ibrahim Boubacar Keita
Image : Issouf Sanogo/AFP/Getty Images

Du haut de la tribune des Nations Unies à New York, le président malien a plaidé pour le financement de la force multidimentionnelle du G5 Sahel afin de lutter efficacement contre le terrorisme dans la zone.

Ibrahim Boubacar Keita a réaffirmé que sa priorité pour son second quinquennat reste la sécurisation du Mali. "C'est le lieu de réitérer mon appel en faveur de la mobilisation effective et rapide des ressources promises par nos partenaires en vue de nous aider à réaliser, dans les delais convenus, tous les engagements contenus dans la feuille de route....", a déclaré le chef de l'exécutif maliem.

Une réunion de haut niveau s’est tenue en marge de l’Assemblée générale de l’Onu, à la quelle avaient pris part le Secrétaire général de l’Onu, le président de la Commission de l’Union africaine et le ministre francais des Affaires étrangères ainsi que ses collègues des pays membres du G5 Sahel.

Mali Besuch UN Generalsekretär Antonio Guterres
Image : Getty Images/AFP/S. Rieussec

Pour Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, "Il faut un mandat fort et un financement pérenne pour le G5". M. Guterres a lancé un nouvel appel à la communauté internationale pour soutenir et financer la région du Sahel. 

Pour sa part, le diplomate tchadien, Moussa Faki Mahamat, président de l’Union africaine a insisté sur l’inclusion de toutes les composantes de la société malienne pour qu’il n‘ait pas de remise en cause des acquis.

Belgien Geberkonferenz G5 Sahel
Image : Reuters/O. Hoslet

Lors de la Conférence de février dernier à Bruxelles, les donateurs avaient promis un peu plus de 400 millions d’euros pour financer la force multidimensionnelle du G5 Sahel avec ses 5.000 soldats fournis par les cinq pays membres.

Mais les décaissements des fonds sont lents, privant ainsi la force anti-terroriste de moyens logistiques et financiers indispensables pour affronter la montée en puissance des groupes djihadistes.