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Merkel devant le Bundestag, un exercice pas si périlleux

Carole Assignon
7 juin 2018

Dans la presse: les relations entre l'Iran qui semble vouloir relancer son programme nucléaire et les Européens qui tentent de sauver l'accord et Angela Merkel qui défend sa politique migratoire devant le Bundestag. 

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Deutschland Bundestag Regierungsbefragung mit Bundeskanzlerin Angela Merkel
Image : Reuters/A. Schmidt

“La chancelière est debout” : c’est le titre choisit par la Frankfurter Allgemeine Zeitung pour relater la manière dont Angela Merkel a expliqué ses choix en matière de migration. Le journal qui montre la chancelière vêtue de rouge, précise que pendant une heure elle a répondu aux questions des députés à la session plénière du Bundestag. 
Angela Merkel s'est de nouveau appuyée sur la “situation humanitaire exceptionnelle” lorsqu'elle a laissé entrer en Allemagne les réfugiés de guerre venus de Syrie. Et elle a souligné que la Cour européenne de justice aurait approuvé ses actions, poursuit le journal.
Pour la Frankfurter Rundschau, la particularité de l'intervention d'Angela Merkel au Bundestag réside avant tout dans le fait que cela a pris du temps avant que cet échange soit possible. Selon le journal, cet exercice devrait être plus régulier. 
Die Welt évoque également cette intervention d’Angela Merkel devant les députés et rappelle qu'outre les questions de politique étrangère, la chancelière n’a pas échappé aux interrogations concernant le scandale d’octroi abusif du droit d’asile qui secoue l’office en charge des migrations. Mais, écrit die Welt "l'heure des questions a apporté peu de nouvelles informations.”
Dans tous les cas, der Spiegel estime pour sa part que l’exercice n’a pas vraiment donné de sueur froide à la chancelière et le journal recommande à l’opposition de s’exercer davantage.

Iran Urananreicherungsanlage Isfahan
Image : Image

L'iran veut être prêt

L’Iran semble confirmer sa volonté de relancer son programme nucléaire en cas d'annulation de l'accord international de 2015 suite au retrait américain. Selon les termes de l'accord, "l'Iran ne pourra utiliser qu'environ 6.000 centrifugeuses lentes pour l'enrichissement de l'uranium en dessous de 4% d'ici 2025”, précise la Berliner Zeitung qui poursuit qu’il ne lui est également permis de conserver que 300 kilos d'uranium. Si l'accord échoue, Téhéran menace de ne pas respecter ces limitations.
Pour die Welt "l'Iran prépare des centrifugeuses pour un éventuel échec de l'accord nucléaire”. Le pays veut en effet être prêt à relancer son programme, selon le journal. Une décision qui n’est pas de nature à rassurer les Européens qui tentent à la fois de sauver l'accord et de préserver leurs entreprises de sanctions américaines.

DW Französisch Carole Assignon
Carole Assignon Journaliste au programme francophone de la Deutsche Welledw_afrique