1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

"Les migrants doivent rester en Afrique" (Sibry Tapsoba)

26 octobre 2018

Abidjan, la capitale économique Ivoirienne a abrité du 19 au 20 septembre dernier, un panel sur les migrations. Les participants ont estimé que les 2/3 des migrations africaines se font à l’intérieur du continent.

https://p.dw.com/p/35e4M
Migration aus Afrika in der Nähe der Stadt Gohneima, Lybien
Image : picture-alliance/dpa/AP/Küstenwache Lybien

Les migrants africains ne sont pas un fardeau pour l’Europe

"L’avenir de la jeunesse africaine ne se trouve pas au fond de la mer Méditerranée ; il se trouve ici, sur le continent", a déclaré au cours de ce panel, le président de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina. Selon les participants à cette rencontre, présidée par, Ellen Johnson Sirleaf, l’ex dirigeante libérienne, "il n’y a pas, aujourd’hui, de crise migratoire, ni de risques d’une invasion africaine de l’Europe". C’est pourquoi, ont-ils  balayé d’un revers de la main certains préjugés contre les migrants venus d’Afrique.

Les experts à ce panel technique ont aussi démontré que deux tiers des migrations africaines s’effectuent à l’intérieur du continent. Conséquence, 10 %  seulement de migrants africains émigrent vers l’Amérique, l’Asie, l’Europe, l’Océanie et les pays du Golfe.


En outre, le document de synthèse, dont la DW a eu une copie a répertorié les itinéraires empruntés par ces migrants en Afrique de l’Est (Soudan du Sud/Ouganda, Somalie/Kenya), en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire/Burkina Faso, Abidjan/Lagos) et en Afrique australe (Mozambique/Afrique du Sud).

Eric Topona, à interrogé à ce sujet, le directeur du bureau de coordination des pays en transition à la banque africaine de développement,  Sibry Tapsoba.

Cliquez sur la photo (en haut) pour écouter  l’intégralité de cette interview.

Photo de Eric Topona Mocnga
Eric Topona Journaliste au programme francophone de la Deutsche WelleETopona