Face à la crise, l'Europe choisit la droite
10 juin 2009Publicité
Ceci fait les affaires bien sûr du président de la Commission, José Manuel Barroso, qui brigue désormais officiellement un second mandat de cinq ans. Mais la domination du PPE, le Parti populaire européen, conservateur donc, sera amputée bientôt par le départ des Tories britanniques qui s’apprêtent à constituer un groupe eurosceptique avec les Polonais et les Tchèques.
L’émergence de ces partis eurosceptiques, voire carrément anti-européens ou nationalistes est une des caractéristiques de ce scrutin et désormais, le Parlement européen va devoir composer avec ces petites formations. C’est ce que nous explique Joseph Daul, le président du groupe PPE.