En matière de transparence de la vie politique, les pays scandinaves font figure de modèles. Le train de vie des élus doit être modeste et leurs revenus transparents. Dans cette édition aussi, le trafic d'être humain.
C'est le travail qui doit créer la valeur, la société suédoise est égalitaire.Elle a horreur de la richesse tapageuse
Augmentation du trafic d'être humain - notamment des femmes - et baisse de la condamnation des trafiquants
De 2008 à 2010, plus de 23 000 personnes ont été touchées par ce fléau en Europe. Dans la majorité des cas, il s'agit de prostitution contrainte, mais aussi de travail forcé. La Commissaire européenne aux affaire intérieures, Cécilia Malmström, qui a publié ces chiffres inquiétants, tape du poing sur la table. Les moyens de lutte existent en effet. Une directive - une loi européenne - a été votée il y a deux ans. Mais les pays européenes trainent des pieds pour sa transposition dans leur droit national. Bruxelles menace donc de sanction.
Dans deux cas sur trois, le trafic d'etre humains concerne des femmes. Sur le terrain, des associations comme Solwodi "Solidarité avec les femmes en détresse", crée au Kénia leur vient en aide. Sa présidente soeur Léa Ackermann a expliqué au micro de Charlotte Stiévenard, pourquoi elle s'est tournée aussi vers la défense des femmes, victimes du trafic d'etres humains en Europe
Loin du luxe tapageur
En matière de transparence de la vie politique, les pays scandinaves sont régulièrement cités en exemple. En Suède, on est loin du bling bling et du luxe tapageur. Les codes sociaux imposent à tous retenue et modestie, les élus sont tenus d'avoir un comportement intègre et d'être accessibles à tous, c'est ce que nous montre le reportage de notre correspondant en Suède Benoit Derrier
L'Europe a plusieurs vitesses
Enfin chiffres du chômage noirs pour l'Espagne et la Grèce, avec 27% de sans emploi, pour la France 10%, croissance en berne pour tous ces pays. En Allemagne au contraire le gouvernement a légèrement relevé sa prévision de croissance pour cette année à 0,5%. Les principaux instituts de conjoncture tablent même sur un peu plus. Le taux de chômage devrait encore baisser et tomber à 6,6%: la morale de l'histoire, c'est le ministre de l'Economie Philippe Rösler qui la tire: "nous n'avons pas seulement promis des réformes, nous les avons mis en oeuvre" déclare-t-il. Il oublie seulement un détail, c'est le précédent chancelier, Gerhardt Schröder, qui en est l'auteur. Un oubli qui a surement quelque chose à voir avec la campagne électorale en cours...