Partenariat Europe/Afrique sur les migrations : des non-dits?

Parmi ces stratégies envisagées, il y a la création de "hotspots", des centres avancés qui devraient être installés en Afrique dans des pays de départ ou de transit, afin d'identifier ceux qui sont en droit d'aller en Europe et ceux qui ne le sont pas. Une autre idée est de développer des plans de développement créatifs d'emplois pour maintenir les jeunes sur place. Mais ces deux stratégies suscitent de vives polémiques et sont battues en brèche selon les points de vue où l'on se place. Toujours est-il que certains responsables politiques africains sont prêts à coopérer moyennant l'espèce sonnante et trébuchante.

Peut-on empêcher les migrations irrégulières? Que choisir entre la répression et l'investissement dans le développement pour mettre un terme aux départs massifs?

Questions de Fréjus Quenum aux invités du débat "Arbre à Palabre":

- Hamadou Tchierno, acteur de la société civile au Niger qui pense que les mesures répressives font augmenter le nombre de décès dans le désert
- Thomas Dietrich, Ecrivain français, soutient que les "hotspots" pour migrants sont une fausse bonne idée
- et Bernard Lugan, blogueur et spécialiste du Sahel qui affirme que l'idée d'investir dans le développement en Afrique afin d'empêcher les migrations est un leurre.