Avis mitigés après 15 ans de vie de la CPI | PROGRAMME | DW | 30.06.2017
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PROGRAMME

Avis mitigés après 15 ans de vie de la CPI

Si la CPI n'existait pas, aurait-il fallu la créer? Pour de nombreux Africains, la joie du départ a fait place à la déception face au fonctionnement de la Cour Pénale Internationale, dont la naissance a été formalisée il y a 15 ans par l'entrée en vigueur du Statut de Rome. "Cour des Occidentaux", "instrument de néocolonisation", autant d'accusations. Mais et s'il s'agissait d'un malentendu?

Il y a 15 ans, la Cour Pénale Internationale (CPI) était formellement établie suite à l'entrée en vigueur du Statut de Rome. Statut adopté par 120 Etats en 1998 lors d'une conférence en Italie. Mais c'est précisement le 1er juillet 2002 avec la ratification de ce Statut par 60 Etats, que le traité pouvait prendre effet, engendrant la CPI.

Quinze ans donc pour cette institution judiciaire internationale permanente ayant pour mission de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves à savoir les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide.

Qu'a pu faire la CPI en 15 ans de vie?

Les acteurs de la CPI se félicitent du travail abattu en 15 ans. De nombreuses victimes ont pu voir leur bourreaux à la barre et parmi les dossiers traités par la cour, la plupart ont été apportés par des pays africains. Or en Afrique, il y a deux approches: l'une tend à applaudir la CPI et l'autre consiste à la rejeter. Les détracteurs parlent d'une justice à deux vitesses qui s'acharne sur les plus faibles et n'ose pas inquiéter les plus forts. En clair, la cour est perçue comme un outil de géopolitique aux mains des Occidentaux. Qu'en est-il réellement? Question de Fréjus Quenum à ses invités :

- Fadi el Abdallah, porte-parole de la CPI
- Alioune Tine, responsable de l'ONG Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre
- Bangba Pierre Bidima, président du mouvement pour la paix au Burkina Faso