Le but recherché par le législateur est de limiter le nombre de candidatures dans un pays qui compte plus d’une centaine de partis politiques. Mais c’est un projet de loi "antidémocratique", selon le juriste et politologue béninois Serge Prince Agbodjan. Les députés devront se prononcer sur ce texte cette semaine, à Porto-Novo, la capitale politique et administrative du pays.
Hausse de la caution
Cette nouvelle réforme du code électoral prévoit aussi la hausse du montant de la caution pour participer aux élections législatives d’avril 2019. Elle passerait de 8 millions (12.300 euros) à 200 millions de francs CFA (300.000 euros) par liste électorale. Si elle est adoptée, cette loi fera du Bénin le pays africain où il faut payer le plus d’argent pour être candidat à une élection présidentielle. Par comparaison, la caution est de 100.000 dollars en RDC et 45.000 euros au Sénégal.