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La question des réfugiés domine la rentrée

Konstanze von Kotze2 septembre 2015

L'Allemagne s'attend à un nombre record de 800.000 demandes d'asile en 2015. C'est plus que dans n'importe quel autre pays membre de l'Union européenne. Le sujet est à la Une de l'agenda politique du mois de septembre.

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Mercredi matin, plus de 100 migrants par heure arrivaient en Allemagne avec un afflux record à bord de trains bondés à Munich, dans le sud du pays, selon la police
Mercredi matin, plus de 100 migrants par heure arrivaient en Allemagne avec un afflux record à bord de trains bondés à Munich, dans le sud du pays, selon la policeImage : DW/B. Knight

Mercredi matin, la Commission parlementaire de l'Intérieur s'est réunie à l'abri des regards et des micros pour faire le point sur le dossier des migrants. Il a notamment été question des actes anti-réfugiés commis par des sympathisants d'extrême droite. "Chacune de ces attaques est une catastrophe", a déclaré Wolfgang Bosbach, président de la Commission. Une catastrophe "pas seulement pour les réfugiés mais aussi pour notre pays. J'ai l'impression que certains pensent qu'ils font preuve de patriotisme en s'en prenant aux réfugiés ou aux foyers de réfugiés. A mon avis, il s'agit surtout d'un comportement idiot."

Depuis le début de l'année, les autorités ont dénombré 300 attaques contre des foyers de réfugiés. Les enquêtes qui ont suivi n'ont pour le moment pas donné grand chose. Et certains s'inquiètent d'une violence d'extrême droite organisée. Le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, également présent lors de la réunion parlementaire, s'est exprimé sur le sujet : "Pour le moment, nous ne disposons d'aucun renseignement concernant une possible violence organisée de la part de l'extrême droite. Mais nous sommes en état d'alerte."

Le weekend prochain, les migrants feront l'objet d'une réunion à la chancellerie. Le 14 septembre, ce sont les ministres de l'Intérieur et de la Justice qui se retrouveront à Bruxelles. Et dix jours plus tard, Angela Merkel, qui a élevé la crise des réfugiés au rang d'affaire d'Etat, consultera les régions pour décider de la marche à suivre.