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Le manque d’indépendance des cours constitutionnelles

10 juillet 2020

La Cour constitutionnelle cristallise la contestation actuelle au Mali. Mais il n'y a pas que dans ce pays que cet organe est accusé de manque d'indépendance et d'accointance avec le pouvoir.

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Les juges de la Cour constitutionnelle dont le président Noel Funga (au centre)
Les juges de la Cour constitutionnelle dont le président Noel Funga (au centre)Image : Getty Images/AFP/T. Karumba

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a ouvert la voie mercredi soir (08.07.20) à un réexamen d'une décision rendue par la Cour constitutionnelle sur les résultats des législatives et considérée comme un déclencheur de la crise politiques traversées par le pays.

Dans une allocution télévisée, il  a évoqué ce qu'il a appelé un "remembrement" rapide de la Cour constitutionnelle, c'est-à-dire la nomination de nouveaux juges. Il a laissé entendre que la Cour nouvellement formée pourrait réexaminer la décision prise par cet organe après les législatives de mars-avril et invalidant une trentaine de résultats initialement proclamés.

"La culture constitutionnelle est récente en Afrique" (Victor Prudent Topanou)

Dans plusieurs pays africains, les cours constitutionnelles sont accusées de ne pas être indépendantes et autonomes. Pire, la plupart d’entre elles sont soupçonnés d’être au service des pouvoirs en place.

Cliquez sur la photo ci-dessus pour écouter l’intégralité de l’analyse de Prudent Victor Topanou, constitutionnaliste, professeur de sciences politiques à l'Université d'Abomey-Calavi (Bénin) et ancien Garde des Sceaux et  ministre de la Justice.