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Espoir d'un retour de certains au dialogue national au Tchad

Blaise Dariustone
14 septembre 2022

Les médiateurs viennent de rendre un rapport au gouvernement et certains groupes semblement prêts à revenir au dialogue.

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Cette photo prise le 20 août 2022 montre la statue de la paix, du pardon et de la réconciliation au Palais du 15 janvier est inaugurée à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du dialogue, à N'Djamena, au Tchad
Le dialogue national est censé répondre à la question de la non éligibilité des membres de la transitionImage : Aurelie Bazzara-Kibangula/AFP/Getty Images

Au Tchad, alors que les retraits du dialogue national se sont multipliés ces dernières semaines, le groupe des sages et des religieux a rendu compte, ce 14 septembre à N'Djamena, de sa médiation auprès des différentes parties réfractaires au dialogue. Pendant plus de deux semaines, les médiateurs ont échangé avec les leaders du parti Les Transformateurs, du mouvement citoyen Wakit-Tama et avec les politico-militaires.

Participation sous conditions

Désormais, tous semblenet prêts à accepter de participer au dialogue. Mais pour cela, ils posent des conditions : l'équilibre dans la représentation des participants et la mise sur pied d'un présidium moins favorable au pouvoir militaire. Le rapport sera désormais soumis au gouvernement de transition militaire pour validation.

"Il y a de fortes chances que nous arrivions à quelque-chose" - Achta Djibrine Sy

"J'ai senti une certaine ouverture", dit ce mercredi, au micro de la DW, dans le journal de 17hTU, Achta Djibrine Sy, membre du groupe des sages et des religieux. Elle déplore toutefois la faible présence des femmes dans ce dialogue.

Lire et écouter également → "Si on ne nous entend pas, il y aura deux dialogues en parallèle" - Succès Masra

Le Tchad a organisé, par le passé, des dialogues qui n'ont pas tenu leurs promesses. La conférence nationale souveraine de 1993 avait elle conduit le pays aux premières élections libres en 1996. Les assises en cours avaient mal démarrées puisqu'une centaine de partis politiques et organisations de la société civile avaient annoncé leur retrait.