"Des fautes politiques sont à la base des conflits intercommunautaires au Mali" (Mahamadou Diouara)
Le Mali a entamé l'année 2019 avec une attaque meurtrière dans le centre, où 37 habitants du village peul de Koulogon ont été tués par des présumés chasseurs traditionnels. Cette attaque intervient alors que les autorités ont engagé un dialogue intercommunautaire pour renforcer la paix et la sécurité dans la région.
Le Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maïga, a annoncé fin décembre l'extension au centre du pays d'un programme de désarmement des milices d'autodéfense et des combattants djihadistes qui n'a pas donné de résultat jusqu'à présent.
Ces tensions entre communautés viennent se greffer à la crise plus ancienne du nord qui se poursuit malgré les efforts de réconciliation. Même si les revendications autonomistes sont de moins en moins brandies, les frictions entre nord et sud restent palpables malgré les efforts de réconciliation.
Invité ce mercredi sur les ondes de la DW, le sociologue, Mahamadou Diouara, expliquent pourquoi ce regain de tension et lance un appel au gouvernement.