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Coup d’envoi de la campagne présidentielle au Gabon

Gérauds Wilfried Obangome
11 août 2023

Au Gabon, le président sortant Ali Bongo Ondimba fait face à 18 candidats, dont deux femmes. L'emploi des jeunes devrait être un thème central.

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Ali Bongo Ondimba
Ali Bongo Ondimba est candidat à un troisième mandat successifImage : Julien de Rosa/AFP

Au Gabon, le chef de l'Etat sortant et candidat à sa propre succession, Ali Bongo Ondimba, a ouvert la campagne pour la présidentielle qui se tient le 26 août. "Ce projet s'adresse à toutes les Gabonaises et à tous les Gabonais, les Gabonais de tout âge, de toutes les conditions, où qu’ils vivent au Gabon", a ainsi lancé le président gabonais à la gare d'Owendo, au sud de Libreville, devant des milliers de partisans.

Il a promis de consacrer son prochain septennat à l'éducation, à la formation pour l'emploi des jeunes et à l'autonomisation des femmes. Pour y arriver, il envisage surtout de restructurer le système social, de poursuivre les projets d'infrastructures et la diversification de l'économie, la consolidation de la paix et l'unité nationale. 

Deux femmes candidates 

Les femmes sont également en lice pour cette élection présidentielle, même si elles ne sont qu’au nombre de deux parmi les 19 candidats. Il s’agit de Paulette Mirambeau, une ancienne ministre sous Omar Bongo, et qui brigue le fauteuil présidentiel pour la première fois. Elle est la présidente du parti de l'opposition Union nationale, un parti très en vue sur l'échiquier politique gabonais. 

L'autre candidate est Victoire Lasseni Duboze, elle aussi ancienne ministre et qui sollicite pour la deuxième fois le vote des Gabonais. 

Un homme travaillant dans une usine de fabrication de plastique
En 2021, le taux de chômage était estimé à 28,8 %, selon la Banque africaine de développementImage : Long Lei/Xinhua/picture alliance

Parler aux jeunes 

Ali Bongo Ondimba est au pouvoir depuis 14 ans. Certains Gabonais, même s'ils sont peu nombreux à parler, se montrent un peu réservés quant au bilan du président sortant. 

C'est le cas de ce jeune sans emploi. Pour lui, "la jeunesse n'est pas prise en compte. S'il n'y a pas de travail, la jeunesse est obligée de se lancer dans les mauvaises choses, dans le banditisme."

Lors de son discours, le chef de l’Etat n’a pas manqué d’aborder cette frustration, en répétant que la jeunesse gabonaise espère avant tout des emplois.