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Cameroun : trois séparatistes et un prêtre tués

6 octobre 2018

Les violences meurtrières persistent dans les régions anglophones du Cameroun où les séparatistes ont promis "la guerre" lors de la présidentielle de dimanche (07.10.18).

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Kamerun Proteste
Image : Getty Images/AFP/STRINGER

Les Camerounais sont appélés dimanche (07.10.18) aux urnes pour l'élection présidentielle dans un contexte d'insécurité en zones anglophones. Vendredi (05.10.18), trois séparatistes ont été tués au cours d'affrontements avec les forces de sécurité camerounaises à Buea, l'une des deux régions anglophones du Cameroun en proie à un conflit armé depuis un an.

La veille, un prêtre a été tué par un militaire à Bamenda, capitale du Nord-Ouest, l'autre région anglophone du Cameroun. 
A quelques heures du scrutin présidentiel, plusieurs organisations de défense des droits de l'homme comme la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) appellent à la retenue et au dialogue. 

Huit candidats, dont le président sortant, Paul Biya, 86 ans, au pouvoir depuis 1982, sont en lice. L'un des candidats d'opposition, Akere Muna, s'est désisté au profit de Maurice Kamto. 

Dimanche (07.10.18), jour du scrutin, notre rédaction vous propose une édition spéciale dès 17hTU, sur le déroulement de la présidentielle au Cameroun.