Burundi: les jeunes du CNDD-FDD accusés
Le rapport de Human Rights Watch déplore également la proximité de ces Imbonerakure avec les agents du service national de renseignement, la très redoutée police politique au Burundi. Mieux, ceux que l’ONU qualifie de miliciens seraient même devenus plus puissants que les forces de l’ordre. Ce qui justifie, ajoute le rapport, la commission en toute impunité des crimes les plus odieux contre des civils, la plupart du temps, jugés proches de l’opposition burundaise.
Plusieurs autres organisations de défense des droits de l’Homme ont accusés ces jeunes du parti au pouvoir d’user de la violence contre les paisibles citoyens. Les Imbonerakure, «ceux qui voient loin » en Kirundi, la langue nationale au Burundi, se substitueraient même aux autorités dans certaines provinces du pays, pour extorquer de l’argent aux citoyens.
Cliquez sur la photo pour écouter les explications d'Eric Topona.