1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

"Au Maroc, je suis une terroriste" (Claude Mangin-Asfari)

16 octobre 2018

Rencontre avec Claude Mangin-Asfari qui milite pour les droits des Sahraouis et celui de revoir son mari emprisonné au Maroc pour avoir été le porte-parole du mouvement de Gdeïm Izik.

https://p.dw.com/p/36SOz

Il était une fois un territoire entre le Maroc et la Mauritanie. Ancienne colonie espagnole, cette langue de terre a été annexée par le Maroc en 1975 qui depuis l’appelle "Provinces du Sud". Pour le reste du monde, dont les Nations Unies, cette terre porte le nom de "Sahara occidental".  

Aujourd’hui, nous partons à la rencontre d’une femme qui a épousé une cause en même temps qu’un homme et qui, depuis huit ans maintenant, se bat sans relâche pour obtenir le droit de voir son mari, Naama, emprisonné au Maroc pour avoir révendiqué, en tant que porte-parole du camp de Gdeïm Izik, des droits pour les Sahraouis, dont celui à l'autodétermination.

Cette femme qui se bat, c’est Claude Mangin-Asfari. Première partie de notre entretien en deux volets en cliquant sur la photo ci-dessus. 

"Je dis que le Sahara occidental est sahraoui selon le droit international, pas marocain"

Claude Mangin-Asfari, ressortissante française qui dénonce avec d’autres l’emprisonnement et les mauvais traitements infligés aux militants sahraouis dans les geôles marocaines, n’a plus le droit de rendre visite à son époux depuis 2016.

A chaque fois qu’elle se rend au Maroc, les autorités du royaume refusent de la laisser débarquer et la renvoient en France. Elle a multiplié les appels aux autorités françaises et chérifiennes, en vain, alors en 2018, elle s’est lancée pour trente jours dans une grève de la faim.

Et cliquez ici pour entendre la seconde partie de notre entretien avec Claude Mangin-Asfari:

"La médiation Köhler donne espoir" Claude Mangin-Asfari (2)

A réécouter aussi notre interview deSébastien Boulay, de l'Observatoire international universitaire pour le Sahara occidental.