Un discours programmatique qui passe mal
6 avril 2017Les défis sécuritaires - notamment dans le Kasaï-, les conditions sociales des fonctionnaires de l’Etat, le développement du secteur privé pour diminuer le chômage et bien sûr la tenue des élections, sans ingérence de l’extérieur: voici quelques-uns des chantiers auxquels le chef de l'État congolais a promis de s'atteler à moyen terme. Dans l'immédiat, il s'est engagé à nommer un nouveau premier ministre d’ici au 7 avril 2017, pour décrisper le blocage des négociations politiques. Un discours programmatique qui est loin de satisfaire le président national de la nouvelle dynamique de la société civile, Jean Chysostome Kijana, qui estime qu’il s’agit là d’un chapelet des bonnes intentions, malvenues pour un chef de l'Etat en fin de mandat. Kijana se dit aucunement rassuré par le discours du chef de l’Etat et invite la classe politique à privilegier l’interêt supreme de la république, au lieu de leur interet egoïste. Écoutez-le en cliquant sur l'image ci-dessus.