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Repli sur soi mais aussi confiance dans l'UE

22 décembre 2010

Le chômage des jeunes espagnols atteint plus de trois fois le niveau mondial moyen, selon le Bureau international du Travail. Pourtant les Européens font dans l'ensemble confiance à l'UE.

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Protestors shout slogans against open stores on Madrid's Gran Via, on Wednesday, Sept. 29, 2010. Spanish workers staged a general strike Wednesday to protest austerity measures imposed by a government struggling to slash its budget deficit and overcome recession. (AP Photo/Victor R. Caivano)
La crise économique a durement touché les Espagnols qui protestent dans la rue.Image : AP

Avec 20% de chômeurs environ, soit quatre millions et demi de personnes sans emploi, l'Espagne va mal. Pire : un tiers de ces personnes sans emploi ont moins de trente ans. Dans la péninsule, ce sont en effet les jeunes qui sont le plus touchés par le chômage et la précarité. Guillaume Bontoux en a rencontré quelques-uns à Madrid.

Paradoxe européen

Symbolbild Finanzkrise Finanzinvestoren Heuschrecken Copyright: picture alliance/dpa / AP / DW-Fotomontage
Les marchés menacent la stabilité de l'euro mais les Européens ont encore confiance dans l'UE.Image : picture alliance/dpa / AP / DW-Fotomontage

Crise, austérité, menaces sur l'euro, la monnaie commune... Comment les Européens ressentent-ils ce tableau plutôt noir? Pour nous en parler, Magali Balent, chercheuse à la Fondation Schumann. Lors de la crise des banques américaines, l'Union européenne a été perçue comme un refuge. Avec la crise grecque, puis irlandaise, les citoyens européens au contraire ont été durement touchés par des programmes d'austérité très sévères. Pourtant Magali Balent estime que la confiance dans l'Union européene existe toujours pour la majotité des Européens. Certains sont toutefois tentés par le repli identitaire et séduits par les partis d'extrême-droite.

Tourisme dans les mines de sel

Elles sont situées en Pologne, près de Cracovie, l’ancienne capitale royale. La commission européenne vient d’autoriser l’état polonais à verser 240 millions d’euros pour leur entretien. L’une d’ente elle Wieliczka figure au patrimoine mondial de l’UNESCO. On y extrayait du sel entre le XIII eme siècle et la fin du XXème siècle. Aujourd’hui elles sont aménagées et ouvertes au public. Les touristes peuvent y découvrir des musées souterrains, composés de salles, de puits, de chapelles et de lacs. C’est en tous cas plus attrayant que les mines de sel converties en sites d’enfouissement des déchets nucléaires.

Auteur: Elisbeth Cadot

Edition: Sebastien Martineau