Quand le sable devient danse
2 avril 2015La culture, c’est pour beaucoup d’artistes le moyen d’exprimer leur engagement social et politique, de pointer du doigt les problèmes qui touchent nos sociétés. C’est ce que fait le jeune chorégraphe malien Daouda Keita à travers la danse contemporaine. Dans son spectacle « He Allah », il aborde les problèmes de frontière et les conflits sanglants en Afrique, dont les enfants sont les premières victimes :
« He Allah est venu dans l’idée de dénoncer quelque chose qui se passe sur la planète Terre et que je ne conçois pas en tant qu’artiste. »
Daouda Keita est l’un des jeunes chorégraphes africains invités en Allemagne en 2014 dans le cadre du festival « Dance Dialogue Africa », un projet de promotion de la danse contemporaine et d’échange entre l’Europe et l’Afrique.