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Mondial 2030 : candidature commune autour de l'Uruguay

3 août 2022

En 2030, la Coupe du monde fêtera ses 100 ans. L'Argentine, le Chili, le Paraguay et l'Uruguay ont déposé une candidature commune en hommage à l'édition de 1930.

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Le président de la CONMEBOL Alejandro Dominguez et les dirigeants des quatre fédérations
La conférence de presse pour une candidature commune en vue du Mondial 2030 s'est tenue à Montevideo, en UruguayImage : Matilde Campodonico/AP Photo/picture alliance

L’Argentine, le Chili, le Paraguay et l’Uruguay misent sur l’émotion pour empocher l’organisation du Mondial 2030.

Lors d’une conférence de presse au stade Centenario de Montevideo, où s’est déroulée la finale lors de la première édition en 1930 remportée par l'Uruguay, le président de la CONMEBOL, Alejandro Domínguez, n’a pas caché son envie de voir la Coupe du monde fêter son centenaire en Amérique du Sud. 

Alejandro Dominguezn lors de la conférence de presse
Alejandro Dominguez, le président de la CONMEBOL depuis 2016Image : Matilde Campodonico/AP Photo/picture alliance

"Nous ne pouvons que travailler de tout cœur pour honorer cette mémoire. Il faut montrer au monde que l'histoire, le football, la FIFA et tous nos collègues ont une dette morale et une reconnaissance envers les fondateurs de ce qui est, aujourd’hui, cette compétition qui mobilise tant de monde", a déclaré le patron de l'instance dirigeante du football en Amérique du Sud.

Une compétition à 48 équipes qui peut s'avérer onéreuse

Si les détails de cette candidature commune n’ont pas encore été dévoilés, ils le seront avant le mois de mai 2023, date butoir pour le dépôt des dossiers.

Parmi les autres pays qui ont déjà montré leur intérêt : l'Espagne et le Portugal, pour une organisation commune. Il y aurait également des pourparlers pour une candidature israélienne aux côtés des Emirats arabes unis et de Bahreïn.

La Coupe du monde 2030 comptera, comme en 2026, 48 équipes. Avec ce passage à 48, "il est plus difficile et onéreux pour un pays d'être candidat seul", a souligné Alejandro Dominguez en réponse aux questions sur le choix de présenter un projet commun à quatre pays.

Une organisation conjointe permet de réduire le niveau d'investissements requis", a-t-il ajouté.