Le 23 octobre dernier, la Minusma s'était alarmée à propos des attaques qui ont visé les convois de ses Casques bleus, des soldats tchadiens, lorsque ceux-ci ont quitté Aguelhok et Tessalit.
Ils étaient en partance pour Kidal avant de rejoindre le Tchad. D'où la décision de la Mission de l'Onu de fermer son camp de Kidal plus tôt que prévu.
La Minusma a entrepris son retrait précipité de plusieurs villes du nord du Mali.
Par ailleurs, suite aux affrontements entre les Forces armées maliennes, soutenues par les mercenaires russes de Wagner, et d'anciens séparatistes touaregs, les Casques bleus de l'Onu ont été contraints d'accélérer leur départ des villes du nord du Mali où ils étaient déployés.
L'armée malienne va-t-elle lancer une offensive pour espérer prendre le contrôle de la base de Kidal? Comment éviter un affrontement qui remettrait en cause les acquis de l'accord de paix d'Alger?
Eric Topona a posé la question à ses invités:
- Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission de Défense au Conseil national de transition.
- Boubacar Ba, chercheur et directeur du Centre d'analyse sur la gouvernance et la sécurité au Sahel.
- Oumar Berté, avocat au barreau de Paris et chercheur associé au Centre universitaire rouennais d'études juridiques.