Diplomates et responsables politiques étrangers se succèdent au Caire. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westewelle, qui était sur place jeudi, n'a pas pu voir le président déchu, Mohamed Morsi.
En revanche, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton ainsi qu'une délégation de l'Union africaine ont pu le rencontrer. La délégation africaine de neuf membres est conduite par l'ancien président du Mali, Alpha Oumar Konaré. Ils ont pu discuter avec le président déchu retenu dans un endroit secret depuis près d'un mois maintenant.
Depuis la prise de pouvoir par l'armée le 3 juillet, les militants pro-Morsi manifestent sans relâche. Les nouvelles autorités ont demandé au ministre de l'Intérieur de mettre fin à leurs différents rassemblements. Dans ce contexte tendu, que peut l'Union africaine?
L'analyse de Nourou Tall, professeur de relations internationales à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.