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L'opportunisme des partis extrémistes

28 mai 2009

Les élections européennes ne passionnent pas les électeurs et les sondages prévoient un taux de participation inférieur à 50%. Un taux d’abstention qui pourrait bénéficier aux partis extrémistes.

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Le parti Die Linke s'affiche comme étant le seul parti à défendre les causes sociales en Allemagne.Image : picture alliance/dpa

En Allemagne, où le scrutin européen se présente plus ou moins comme un tour de chauffe avant les élections législatives de septembre, le SPD, le parti social-démocrate, doit se soucier avant tout de ne pas se faire déborder sur son extrême gauche par le parti Die Linke. Avec des slogans comme « Les millionnaires à la caisse », Die Linke pousse le SPD à s'attaquer de manière plus frontale à un capitalisme en crise.

C’est un reportage à Berlin de Julien Mechaussie.

En Italie, la bataille se situe à l’extrême droite. Le chef de l’Etat, Silvio Berlusconi – qui se présente d’ailleurs lui-même aux élections – cherche à couper l’herbe sous les pieds de son allié de la Ligue du Nord. Et ceci en reprenant des arguments très populistes, notamment en matière de lutte contre l’immigration. Une tentative qui vise à dessiner une scène politique bipolaire, en évinçant les extrêmes.

C’est un reportage à Rome de Mathilde Auvillain.

Actualité de la semaine : Bruxelles lance sa refonte du système financier

Mar 01, 2009 - Brussels, Belgium - President of European Commission JOSE MANUEL BARROSO holds a press conference after extraordinary European Union leaders summit. EU head of states meet in Brussels, Belgium on 2009-03-01 to address the steps taken by the individual EU Member States to implement the Recovery Plan and to shield themselves from the impacts of the financial crisis. The Czech Prime Minister and the European Commission President agreed that at a time of growing pressure to adopt protectionist measures it is of particular necessity to adhere to the rules of the internal market and fair competition
Le Président de la Commission José Manuel Barroso est sous pression.Image : picture-alliance / w80/ZUMA Press

Lors du G 20 de Londres, début avril, les chefs d’Etat présents ont annoncé une refonte du capitalisme mondial. Et aujourd’hui c’est la Commission européenne qui, à un peu plus d’une semaine des élections européennes, remet le débat sur la table. Pour mieux encadrer les banques et autres agences de notation, Bruxelles veut renforcer la surveillance des marchés financiers en créant un Conseil de supervision à l’échelle européenne. Un projet de directive est dans les tuyaux mais il se heurte à l’opposition de la Grande-Bretagne. Un nouveau test pour la Commission européenne et son Président José Manuel Barroso, critiqués pour leur mauvaise gestion de la crise.