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Les victimes de la "Zaïrianisation" seront indemnisées

27 juillet 2021

Le gouvernement de la RDC donne 90 jours, à partir du 26 juillet à tous les propriétaires étrangers de biens nationalisés en 1973 sous l’ancien président Mobutu Sese Seko pour se faire indemniser.

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Mobutu Sese Seko a dirigé son pays entre 1965 et 1997
Mobutu Sese Seko a dirigé son pays entre 1965 et 1997 Image : picture-alliance/AP Images/Willems

Les propriétaires étrangers de biens nationalisés en 1973 n'ont jamais été indemnisés en dépit de nombreuses requêtes qu’ils ont formulés auprès du gouvernement congolais. C’est pourquoi, ils sont invités par le même gouvernement à se manifester dans les 90 jours.

"Le ministre des Finances porte à la connaissance des créanciers extérieurs de la République démocratique du Congo ayant introduit des requêtes d'indemnisation dans le cadre des biens zaïrianisés à travers certains mandataires et qui estimeraient n'avoir jamais été payés de bien vouloir se manifester auprès du ministère des Finances", a écrit en substance Bertin Mawaka, directeur de cabinet du ministre congolais des Finances.

Les victimes de la nationalisation ont donc trois mois à compter du 26 juillet, afin de contacter les autorités congolaise. Passé ce délai, "aucune réclamation ne pourra être reçue", préviennent les autorités.

"Zaïrianisation"

La "Zaïrianisation" est une mesure d'expropriation sans indemnisation d'entrepreneurs étrangers qui a été décidée en 1973 par l’ancien président Mobutu Sese Seko. Les victimes sont majoritairement  des belges, grecs et portugais. Celles-ci ont confié le suivi du recouvrement de leurs créances à des mandataires agissant en leurs noms et résidant sur le sol congolais.

"La majorités des victimes sont des étrangers" (Jean-Claude Mputu)

Cliquez sur la photo (ci-dessus), pour écouter l’intégralité de l’analyse de Jean-Claude Mputu, politologue congolais rattaché à la Cellule d’appui politologique Afrique Caraïbes (Capac) et porte-parole du collectif anticorruption "Le Congo n’est pas à vendre". Jean-Claude Mputu revient d’abord sur la nationalisation des propriétés privés sous Mobutu Sese Seko.