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Le sort funeste des Roms en Europe

1 février 2008

Livia Jaroka est une des deux députés Roms du Parlement européen et elle revient sur les discriminations subies par les Roms. Nous irons ensuite à Istanbul où les Roms sont chassés par la spéculation immobilière

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Vue d'immeubles insalubres à Sofia
Quartier rom à Sofia, en BulgarieImage : AP
Deux enfants jouant avec un chien dans une rue de Sofia, en Bulgarie
La discrimination la plus sévère est celle touchant l'éducation des enfants romsImage : AP

Ils sont quelques 10 millions à vivre dans l’Union européenne. Et d’ici 2050 les Roms représenteront près de la moitié de la population de certains pays d’Europe de l’est. Une échéance qui peut paraître assez lointaine encore. Pourtant, si rien n’est fait aujourd’hui, ces pays devront faire face à des problèmes insolubles. Car la population Rom est une des minorités les plus discriminées d’Europe et dont les conditions de vie sont souvent déplorables.

L'Européenne de la semaine

L'eurodéputé Livia Jaroka au cours d'une interview dans un studio de radio
L'eurodéputé Livia JarokaImage : DW

Une jeune eurodéputée mène le combat pour cette population : la Hongroise Livia Jaroka. Elle a rejoint le studio du Parlement européen à Bruxelles pour nous parler de son combat. C’est un portrait signé Elisabeth Cadot

Grand Angle : l'expulsion des Roms d'Istanbul

Pendant des milliers d’années, les Roms de la capitale turque se sont sentis chez eux dans cette ville. La communauté a survécu aux guerres, aux sièges et aux conquêtes. Elle a développé au cours des siècles sa propre culture, avec sa danse et sa musique.

Coucher de soleil sur les mosquées d'Istanbul
Istanbul abrite depuis des siècle une importante communauté romImage : AP

Mais aujourd’hui, les Roms d’Istanbul sont forcés de quitter la ville. La métropole turque est en proie à une fièvre immobilière alimentée par les investisseurs européens et les pétrodollars arabes et russes. Qui plus est, les autorités municipales ont entrepris de restaurer des quartiers entiers de la ville d’ici 2010, date à laquelle Istanbul deviendra Capitale européenne de la Culture. Ces grands travaux pourraient donc bien entraîner la disparition de la plus ancienne communauté Rom d’Europe.

Un reportage de Dorian Jones à Istanbul. Avec Naima Guira.

Srakozy et Merkel contre l'adhésion de la Turquie

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont rencontrés cette semaine à l’occasion d’une journée sur l’avenir de l’Europe organisée par l’UMP. Et tous deux ont répété leur opposition à une adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Les chefs d’état français et allemands ont préféré mettre en avant la possibilité d’un « partenariat privilégié ».

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel assis côte à côte lors d'une réunion à Londres
Entre Sarkozy et Merkel, l'irritation grandit depuis plusieurs moisImage : AP

Malgré tout, la Turquie reste peut-être un des seuls points sur lequel la France et l'Allemagne arrive encore à s'entendre. En effet, depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence française, les motifs de désaccords et les irritations ne cessent de se multiplier. La réforme de la Politique agricole commune, l'Union méditerranéenne et le dossier nucléaire sont en effet autant de sujets sur lesquels les divergences de vues restent importantes entre Paris et Berlin.

E-ON lourdement sanctionné

Enfin, la Commission européenne a infligé le 30 janvier une amende de 38 millions d’euros à la compagnie d’électricité allemande E-ON et ceci pour bris de scellés après une inspection portant sur des pratiques concurrentielles. Les inspecteurs de la Commission avait déposé des scellés afin de mettre en sûreté des documents saisis.

Drapeau de la firme allemande d'électricité E-ON
E-ON devra payer 38 millions d'euros d'amende à la CommissionImage : dw-tv

La direction générale de la concurrence dispose du droit de police administrative, c’est-à-dire du droit de conduire des enquêtes et d’imposer des amendes en cas de non respect des règles de la concurrence. Et c’est au cours d’une inspection surprise dans les locaux d’E-ON que des scellés avaient donc été déposés. Des scellés qui ont été brisés. Ce qui laisse supposer que des documents compromettants aient pu disparaître. Résultat : une amende de 38 millions d’euros à payer par l’entreprise allemande.

Jean-Michel Bos