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RCA : Simplice Sarandji rassure les Centrafricains

27 avril 2018

Il y a près d’une semaine, plusieurs factions de l’ex-coalition rebelle de la Séléka ont menacé de converger vers Bangui. Le Premier ministre centrafricain, Simplice Sarandji a tenu à rassurer ses conpatriotes.

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Simplice Sarandji Premierminister  Zentralafrikanischen Republik
Image : IMF Staff Photo/Stephen Jaffe

"Les populations ne doivent pas céder à la panique" (Le Premier ministre Simplice Sarandji)

Après les violences des 7 et 8 avril dernier, les soldats de la Minusca, la force de l’ONU, et les soldats centrafricains n’ont toujours pas réussi à arrêter le meneur du groupe d’autodéfense, qui se fait appeler "Force". Celui-ci se servirait de son gang pour rançonner les populations du quartier du kilomètre 5 à Bangui, dénommé PK5. Par ailleurs, plusieurs factions de l’ex-coalition rebelle de la Séléka ont menacé de converger vers Bangui. Le Premier ministre centrafricain rassure la population sur la capacité de son gouvernement à contenir ces violences. Simplice Sarandji explique aussi qu'il refuse l'amalgame entre musulmans et violences au PK5. Cliquez sur la photo ci-dessus pour écouter.  

L'ONU et la RCA

Zentralafrikanische Republik Blauhelmsoldat
Image : Getty Images/AFP/M. Longari

Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale, François Loceny Fall a été reçu par le président Idriss Déby à N'Djamena. Il a longuement évoqué avec le dirigeant tchadien la question de la crise centrafricaine. Le diplomate onusien -dépêché par le secrétaire général de l'ONU, António Guterres- a sollicité le concours du Tchad en Centrafrique, quelques jours après une flambée de violence à Bangui. Toutefois, aucun détail sur la forme de ce "concours" n'a été avancé.

Le PK5 au coeur de la crise

Les violences se sont multipliées ces dernière semaines dans l'enclave du PK5, quartier majoritairement musulman. La force onusienne a tenté en vain de "déloger des groupes armés". Un dernier bilan actualisé de la croix rouge fait état de 32 morts et 145 blessés à la suite des violences des 8 et 10 avril au PK5. Parmi les victimes figure de nombreux civils. En riposte aux récents évènements du PK5, des factions rebelles ont haussé le ton. Certaines d'entre-elles se sont regroupées au nord de la Centrafrique pour envoyer un signal aux autorités.

Le Tchad et la RCA

Un contingent tchadien déployé en Centrafrique avait été retiré en 2014, en riposte à des accusations de violences contestées par N'Djamena. Depuis ce retrait, le Tchad est régulièrement sollicité par la communauté internationale afin de ne pas oublier la Centrafrique. N'Djamena maintient un plaidoyer actif sur le plan diplomatique en faveur de la Centrafrique, et a même été amené à fournir une aide financière et matérielle à ce "pays frère".

 

Photo de Eric Topona Mocnga
Eric Topona Journaliste au programme francophone de la Deutsche WelleETopona