La Grèce, après la crise
4 juin 2010Les Grecs sont abasourdis. Non pas parce que chaque jour qui passe révèle un peu plus l'étendue de la corruption dans le monde politique, mais bien parce qu' un homme impliqué dans l'affaire Siemens, bras droit de l'ancien Premier ministre au pouvoir de la fin des années 1990 à 2004, a fait une déclaration pour le moins cynique à la Commission parlementaire chargée de l'enquête. Ses propos: "Oui, j'ai touché 200 000 Euros, et je m'en suis servi pour payer les études de mes enfants". "Et alors" - a-t-il poursuivi - "tout le monde le fait, et il y a prescription ! Pourquoi tant de bruit?" Trop c'est trop, les Grecs exigent maintenant que les responsables politiques soient punis réellement.
Ecoutez ci-dessous la correspondance de Thomas Jacobi !
Auteur : Thomas Jacobi
Edition : Carine Debrabandère