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La CDU/CSU présente son programme électoral

Carine Debrabandère, Peter Stützle, AP29 juin 2009

Présentation du programme des Unions chrétiennes pour les législatives du 27 septembre. Les chrétiens-démocrates sont en tête des sondages. Angela Merkel peut donc aborder la campagne en toute sérénité.

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Angela Merkel présente à Berlin le programme de la CDU/CSU, en compagnie de Horst Seehofer, qui dirige la CSUImage : AP

Sérénité en effet pour Angela Merkel, qui est créditée de 35% des intentions de vote pour les législatives de septembre. Derrière elle, mais loin derrière, les sociaux-démocrates du SPD, et en troisième position : les libéraux du FDP, avec qui la chancelière allemande souhaiterait former la prochaine coalition au pouvoir à Berlin :

Horst Seehofer und Angela Merkel
Les impôts sont au coeur du programme des Unions chrétiennesImage : AP

« Nous sommes convaincus que c'est avec le parti libéral que nous pourrons le mieux appliquer notre programme. En d'autres termes, nous aimerions mettre un terme à la grande coalition actuelle, et en initier une nouvelle avec le FDP. »

La grande coalition actuelle étant formée avec les sociaux-démocrates, une union contre nature issue des résultats indécis des dernières législatives de 2005. Au programme des Unions chrétiennes pour le scrutin du 27 septembre : une baisse des impôts pour relancer une économie frappée de plein fouet par la crise – baisse des impôts notamment pour les revenus les plus faibles de 14% à 12% du salaire brut.

Merkel in Washington
Angela Merkel est en tête de tous les sondages pour les législatives de septembreImage : dpa

« Le troisième pilier de notre politique, en dehors de la solidité de nos finances et de nos investissements dans les technologies d'avenir, c'est la motivation que nous voulons relancer chez les contribuables. Nous devons éviter que ce soit le percepteur qui profite des augmentations de salaires. Nous prévoyons donc d'abaisser en deux étapes le taux d'imposition des revenus les moins élevés, sans trop porter atteinte au déficit public et sans freiner la croissance.»

Des promesses électorales impossibles à tenir selon de nombreux économistes. Berlin prévoit d'augmenter sa dette de plus de 86 milliards d'euros. Ce qui serait un record absolu.