Le jeudi 25 mai, c'était la journée de l’Afrique. Elle célèbre l'anniversaire de la signature des accords de l'OUA (Organisation de l'Unité Africaine), le 25 mai 1963, il y a tout juste 60 ans. C'est l'occasion pour chaque pays d'organiser des événements dans le but de favoriser le rapprochement entre les peuples africains. Et Tournons La Page a choisi cette journée pour publier un nouveau rapport.
Selon le communiqué de presse de l’ONG, depuis sa création en 2014, Tournons la Page a constaté que le travail de ses militant.e.s en faveur de la démocratie est mis à mal par des coupures récurrentes d’internet. Ce rapport vise à documenter les cas de coupures ou de restrictions à Internet dans les 14 pays africains où TLP est présent depuis 2014, et souligner le lien entre coupures Internet et atteintes à la démocratie.
Tournons La Page dénombre depuis sa création 142 coupures d’internet dans 35 pays. Le plus souvent, ajoute l’ONG, de grandes répressions sont organisées lors de ces coupures, cachées des yeux de la communauté internationale. Le rapport propose par ailleurs plusieurs recommandations aux Etats africains qui coupent ou ralentissent la coupure d'internet, ainsi qu’aux compagnies de téléphonie mobile et à la société civile.
Pour aborder la problématique, je reçois, trois invités sous l’arbre à Palabres:
- Abdoulaye Oumou Sow, responsable de la communication de TLP-Guinée et du FNDC-Guinée (Front national pour la défense de la constitution qui était vent-debout contre le troisième mandat du président déchu Alpha Condé). Abdoulaye Oumou Sow a été Secrétaire général de l’Association des blogueurs de Guinée (Ablogui).
- Qemal Affagnon, responsable Afrique de l'Ouest d'Internet sans frontières.
- Martial Pa’nucci, artiste rappeur-activiste et poète urbain africain d’origine congolaise (
Brazzaville) et membre et cofondateur du mouvement citoyen RAS-LE-BOL .
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