1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Joseph Kabila évoque déjà la présidentielle de 2023

10 décembre 2018

Dans une interview accordée à l'agence de presse Associated Press, le président sortant n'a pas exclu de se présenter à nouveau en 2023.

https://p.dw.com/p/39mfP
DRC Präsident Joseph Kabila
Image : Reuters/K. Katombe

'Je n'exclus rien' - Joseph Kabila - MP3-Stereo

En RDC, en pleine campagne électorale, Joseph Kabila prend la parole. Dans une interview avec l'agence de presse américaine Associated Press, il a évoqué l'élection présidentielle de 2023 et n'exclut pas de s'y présenter. "Je n'exclus rien", dit-il.

Une interview dans laquelle le président congolais sortant revient aussi sur l'actuelle campagne et son bilan, qu'il défend.

Sur son rôle après le mois de décembre, il parle de "conseiller". "Si quelqu'un veut des conseils, j'espère qu'il viendra me voir", dit Joseph Kabila. "Pourquoi ne pas attendre 2023 ? En politique, dans la vie en fait, vous ne devriez rien exclure parce que tout est possible. Mais la question est de savoir quel est le tableau d'ensemble. Il ne s'agit pas seulement de se présenter en 2023 ou 2024 ou peu importe. Dans la vie comme en politique, je n'exclue rien", a expliqué le président congolais.

USA New York Vereinte Nationen Joseph Kabila
"Nous avons fait beaucoup de progrès ", dit Jospeh Kabila en évoquant son bilan, notant que le budget du Congo était de 250 millions de dollars lorsqu'il a pris ses fonctions pour la première fois et qu'il est aujourd'hui de 5 milliards de dollars.Image : Getty Images/AFP/B. R. Smith

Le processus électoral est un défi

Jospeh Kabila demande aussi aux critiques de la présidentielle de ne pas faire trop de bruit.

"Il nous a fallu deux ans pour gagner ce combat. Il nous a fallu deux ans pour organiser ces élections", insiste-t-il. "Ainsi, les gens qui ne connaissent pas et ne comprennent pas les défis auxquels nous sommes et avons été confrontés devraient limiter leurs critiques de notre processus électoral et de tout ce qui s'y rapporte. Ils devraient être assez humbles pour se rendre compte que le pays lui-même est un défi et que le processus électoral est un défi beaucoup plus grand".