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L’Iran sanctionne des personnalités allemandes

Avec agences
12 décembre 2022

L’Iran impose des sanctions à 32 personnes dont une ministre et une ex-ministre pour s'être montrées trop critiques.

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Canada: une main gantée tient un panneau, pour protester suite à la mort de Mahsa Amini | Affiche montrant Ali Khamenei
"Liberté pour l'Iran, non à la République islamique"Image : Creative Touch Imaging Ltd/NurPhoto/IMAGO

L’Iran a décidé de sanctions à une trentaine de personnes, parmi lesquelles le directeur général de l'agence d'espionnage britannique MI5 et le chef d'état-major de la défense du Royaume Uni.  Plusieurs personnalités politiques et entreprises allemandes sont également visées, comme l’ancienne ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, ou encore Claudia Roth, en charge de la culture et des médias.

Ingérence ou critique

Les autorités iraniennes leur reprochent leur "ingérence dans les affaires intérieures de la République islamique" pour avoir condamné la répression des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini, mortes après avoir été détenue par la police des moeurs. Deux manifestants condamnés à mort ont été exécutés jusqu’à présent.
Téhéran présente ses sanctions comme des représailles à celles, supplémentaires, décrétées par les Européens contre l’Iran, sur les droits de l’Homme et la livraison à la Russie de drones utilisés en Ukraine.

Claudia Roth, chargée de la Culture au sein du gouvernement allemand
Claudia Roth, chargée de la Culture au sein du gouvernement allemand, fait partie des personnes visées par des sanctions iraniennesImage : Oliver Berg/dpa/picture alliance

Nouvelles sanctions européennes

L'UE vient d'ajouter un haut dignitaire religieux chiite, Sayyid Ahmad Khatami, quinze responsables militaires et quatre membres de l'IRIB, la radiotélévision d'Etat iranienne, sur sa liste noire des personnes interdites d'entrée dans l'UE.

"Vivre en liberté"

Les ministres européens des Affaires étrangères se réunissent à Bruxelles et discuteront de la situation.

En amont de cette rencontre, la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a critiqué la répression en Iran en ces termes : "Ces exécutions sont une tentative flagrante d'intimider les gens, non pas parce qu'ils ont commis des crimes, mais simplement parce qu'ils ont exprimé leurs opinions dans la rue, parce qu'ils veulent vivre en liberté".