Crise existentielle en Europe
12 mai 2010L'Allemagne a cédé à contre-cœur devant l'urgence de la situation de la zone Euro. Il s'agissait en fait de sauver l'Europe. Un spécialiste des relations franco-allemandes explique pourquoi l'Allemagne a mis autant de temps à dire « oui » à un prêt pour la Grèce. La chancelière allemande Angela Merkel, surnommée Madame « No », a-t-elle attendue trop longtemps? La réponse avec le professeur Henrik Unterwedde, de l'institut franco-allemand de Ludwigsburg.
La corruption coute cher
Les Grecs ne sont pas les seuls membres de l'Union européenne dans l'œil du cyclone. Les pompiers du FMI étaient à Bucarest, la capitale roumaine la semaine dernière. Le chef de l'Etat Traian Basescu a averti le gouvernement que le déficit budgétaire risque de dépasser 7%, alors que l'accord avec le FMI ne prévoyait que 5,9%. L'état a dû déjà prendre une série de mesures douloureuses comme la baisse de 25% des salaires des fonctionnaires et de 15% des retraites. Le salaire minimum du privé qui est de 150 Euros sera appliqué au public. Mais si d'autres mesures ne sont pas appliquées, le pays risque de se retrouver dans la situation dramatique de la Grèce a mis en garde le chef de l'état. Or selon les experts un fléau gangrène la société roumaine et fait perdre des milliards d'Euros à l'état. Ce mal c'est la corruption. Un reportage de Mihaela Carbunaru depuis Bucarest en Roumanie…
Un bon élève pour l'Euroland
Précisons que la commission européenne vient de recommander l'adhésion de l'Estonie à la zone euro au 1er janvier 2011. L'Estonie est un excellent élève : son déficit avoisine pour cette année et l'année prochaine les 2,4%. Si tous les pays de l'euro avaient affiché de tels chiffres, il n'y aurait pas eu de crise….