Burundi : les violations des droits de l’homme continuent
5 novembre 2020Selon nos confrères du groupe de presse, IWACU, deux corps - celui d’un homme et d’une femme - ont été découverts par des passants ce lundi 2 novembre, au bord de la rivière Rusizi, dans province de Cibitoke (nord-ouest du Burundi). Au moment où cet article est mis en ligne, les victimes n’ont toujours pas été identifiées.
Nos confrères précisent que l’administration locale qui a été alertée a immédiatement ordonné que les deux corps soient enterrés. Des habitants de la localité, cités par SOS Médias, affirment avoir été traumatisés par la découverte de cadavres dans la rivière Rusizi.
Arrestation arbitraires
Plusieurs sources ont confirmé à la DW l’arrestation de certains militants du Conseil national pour la liberté (CNL), de l’opposant Agathon Rwassa. Il s’agit de Gervais Nteziryayo, Martin Bukuru, Sigsmond Mpawenimana, Jean Marie Philibert, Tite Nsavyimana et Eric sont introuvables. Ceux-ci auraient été interpellés début octobre 2020 dans le centre du Burundi. Leurs familles ont commencé par perdre espoir.
Pourtant, lors de son investiture, le 18 juin dernier, le nouveau président, Évariste Ndayishimiye, avait promis mettre un terme à cet état de fait. Carina Tertsakian est chercheuse à l'Initiative pour les droits humains au Burundi. Elle déplore la persistance de ces entorses aux droits de l’homme.
Cliquez sur l’image (au centre) pour écouter l’intégralité de l’interview de Carina Tertsakian.