Burkina Faso: les principales attaques jihadistes depuis 2015
Burkina Faso: les principales attaques jihadistes depuis 2015
Janvier 2016 : des Occidentaux visés dans l'attaque de l'hôtel Splendid
Le 15 janvier 2016, 30 personnes, majoritairement des Occidentaux, sont tuées et 71 blessées lors d'un raid jihadiste contre l'hôtel Splendid et le restaurant Cappuccino à Ouagadougou. L'attentat, premier de ce type dans le pays, est revendiqué par le groupe jihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui l'attribue au groupe Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar.
Mars 2018 : l'ambassade de France et l'état-major burkinabé pris pour cibles
Le 2 mars 2018, des attaques simultanées visent l'état-major des armées burkinabè, en plein centre-ville, et l'ambassade de France. Huit militaires sont tués et 85 personnes blessées. L'attentat est revendiqué par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda. Pour la première fois, les assaillants ont utilisé une voiture piégée.
Novembre 2019 : des employés d'une mine d'or attaqués
Le 6 novembre 2019, au moins 38 personnes sont tuées et 63 blessées dans l'attaque d'un convoi transportant des employés de la mine d'or de Boungo, exploitée par une société canadienne dans l'est du Burkina Faso. Photo d'illustration
Décembre 2019 : la base d'Arbinda attaquée
Le 24 décembre 2019, 200 individus lourdement armés attaquent la base militaire et la ville d'Arbinda, près de la frontière malienne. L'attaque jihadiste fait 42 morts, 35 civils et sept militaires. Photo d'illustration
Janvier 2020 : un marché attaqué par des hommes armés
Le 25 janvier 2020, un massacre fait 39 morts sur un marché du village de Silgadji (Nord), où des hommes sont exécutés après avoir été séparés des femmes. Ce massacre est intervenu moins d'une semaine après l'attaque des villages de Nagraogo et Alamou (province de Sanmatenga), où les assaillants ont tué 36 civils.
Avril 2021 : exécution de deux journalistes
Le 26 avril 2021, deux journalistes espagnols et le patron irlandais d'une ONG sont exécutés alors qu'ils se trouvaient avec des militaires et des gardes forestiers burkinabés lors d'une patrouille antibraconnage attaquée dans l'Est. Le 3 mai, au moins 25 civils sont tués dans l'attaque du village de Kodyel, dans la commune de Foutouri (Est). Photo d'illustration.
L'attaque qui a fait 160 morts au Burkina Faso dans la nuit de vendredi à samedi est la plus meurtrière depuis 2015, année qui a marqué le début d'une multiplication des violences jihadistes dans le pays.
Souvent entremêlées à des conflits intercommunautaires, ces violences ont fait plus de 1.400 morts et plus d'un million de déplacés. Des pans entiers du territoire sont inaccessibles.