Brésil, l'échec du Parti des Travailleurs
1 septembre 2016
"C'est la fin des gouvernements emmenés par le parti des Travailleurs, avec Lula da Silva et Dilma Rousseff qui lui avait succédé en 2010... La fin de treize ans de pouvoir, exercé par ce parti de gauche. Un parti qui avait sorti des millions de Brésiliens de la misère, relève la Süddeutsche Zeitung. Parallèlement, les performances économiques s'étaient miraculeusement développées. Mais le rêve du Brésil comme Etat-providence, comme moteur de croissance de l'hémisphère sud, comme future puissance mondiale même, s'est volatilisé. Cela s'explique en partie par la crise entraînée par la baisse internationale des prix des matières premières. Mais, estime le quotidien de Munich, les administrateurs de ce projet modèle d'une politique de gauche portent aussi leur part de responsabilité".
"L'expulsion de Dilma Rousseff du Palais présidentiel ne change rien aux difficultés du pays", estime le quotidien régionalWestfälische Nachrichten. Le plus gros problème politique au Brésil, ce sont les partis eux-mêmes: népotisme et corruption dominent l'attribution des postes et portefeuilles. Les programmes des partis, qu'il s'agisse du parti des Démocrates ou du parti des Travailleurs, sont très succincts et très peu visionnaires".
"Corruption, malversations, voilà le principal problème du Brésil ces dernières décennies, estime également le quotidien Neue Osnabrücker Zeitung. La population, désespérée, ne croit plus depuis longtemps ni en la justice, ni en l'honnêteté des soi-disants représentants du peuple!".
Autre thème : La sécurité en Allemagne
Face à la menace terroriste en Allemagne, le gouvernement a décidé que désormais des unités de la Bundeswehr, l'armée allemande, pourraient à l'avenir soutenir la police en cas d'attaque terroriste d'envergure. Un premier exercice commun aura lieu au printemps prochain.
Ce projet gouvernemental a lancé un vif débat en Allemagne, car jusqu'ici la Constitution allemande interdit à la Bundeswehr de se déployer à l'intérieur des frontières, sauf en cas de catastrophes naturelles ou d'invasion. Le quotidien Volksstimme estime cependant que:"personne ne comprendrait qu’en cas d'attaque terroriste de grande ampleur, l'on renonce à l'équipement et aux compétences spécifiques de la Bundeswehr, simplement parce que, pour des raisons historiques, les tâches de la police et celles de l'armées sont clairement séparées en Allemagne. Car, souligne le journal de Magdebourg, il faut enfin réaliser que la situation sécuritaire a changé! "