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PolitiqueAfrique du Sud

Cyril Ramaphosa devrait être réélu président

Avec agences
14 juin 2024

Les députés sud-africains, élus lors des législatives du 29 mai, sont réunis ce vendredi pour élire le président de la République avant la formation d'un gouvernement de coalition inédit.

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Cyril Ramaphosa
Le président Cyril Ramaphosa prête serment devant le Parlement en Afrique du Sud Image : Nic Bothma/REUTERS

Le Parlement sud-africain, issu des législatives fin mai, est réuni ce vendredi 14 juin pour élire le chef de l'Etat avant la formation d'un gouvernement de coalition. Celui-ci devrait graviter autour du Congrès national africain (ANC) etl'Alliance démocratique (DA). La DA qui est arrivée en deuxième position avec 87 sièges à l’Assemblée a annoncé avoir trouvé un accord de gouvernement avec l'ANC.

Ce vendredi, les députés devront proposer des candidats à la présidence du pays. Si le populaire Cyril Ramaphosa est le seul candidat, il sera élu. Sinon, un vote à bulletin secret sera organisé. Âgé de 71 ans, Cyril Ramaphosa, devrait être reconduit à la tête du pays malgré le fait que l’ANC, au pouvoir depuis trente ans, ait perdu sa majorité absolue au Parlement. Car le parti reste majoritaire, avec 159 députés sur 400.

Gouvernement en vue

L’ANC a donc également déclaré être "parvenu à un accord sur la déclaration d'intention pour la formation d'un gouvernement d'unité nationale", qui comprendra l'ANC, la DA, ainsi que le parti nationaliste zoulou Inkhata, IFP, crédité de 17 sièges. En plus de la DA et l'IFP, M. Ramaphosa chercherait à obtenir le soutien de petits partis. En revanche, le parti des Combattants pour la liberté économique (EFF), la gauche radicale avec 39 sièges, a refusé un accord de gouvernement avec l'ANC.

Le refus du parti de Jacob Zuma

Le MK, nouveau parti de l'ancien président accusé de corruption Jacob Zuma, devenu la troisième force politique avec 58 sièges, a refusé toute discussion avec l'ANC. Son parti continue de contester les résultats des législatives et ses députés étaient largement absents lors de cette première session parlementaire.