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A Addis, la réunion sur la paix en RCA fait des mécontents

19 mars 2019

Certains acteurs centrafricains dont le KNK n'ont pas été invités à la réunion de suivi de l'accord de paix de Khartoum ouverte ce lundi à Addis-Abeba. L'Union africaine rencontre le gouvernement et des groupes armés.

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Zentralafrikanische Republik Präsident und Rebellen unterzeichnen Friedensabkommen in Bangui
Image : Getty Images/AFP/F. Vergnes

Christian Guenebem : "Déjà à Khartoum le parti n'avait qu'un statut d'observateur. Aujourd'hui, nous ne sommes pas conviés"

Rien n'avait encore filtré ce lundi (18.03.) de la première journée des discussions à Addis Abeba pour sauver l'accord de paix de Khartoum. L'accord avait été signé le 6 février entre le gouvernement et les groupes armés qui occupent une large partie du territoire.

La formation d'un nouveau gouvernement, où les groupes armés mais aussi des partis politiques se sentent sous représentés, a jeté le doute sur l'application de l'accord piloté par l'Union africaine. C'est donc cette organisation qui a décidé de rassembler des représentants du gouvernement et ceux des groupes armés. Le hic, c'est que les partis politiques à l'instar du Kwa Na Kwa de l'ex-président François Bozizé ne sont pas invités à Addis-Abeba.

Le KNK et d'autres formations politiques ont pourtant publié une déclaration commune manifestant leur volonté de prendre part à ces discussions de trois jours. Selon Christian Guenebem, porte-parole du parti, ce n'est pas par faute d'être disponible que le parti est absent à Addis-Abeba.

L'homme politique regrette que le Kwa Na Kwa se soit  juste vu accorder à Khartoum, "un statut d'observateur" qui lui enlève le droit de prendre la parole dans le processus. "Aujourd'hui, nous ne sommes pas conviés", déplore-t-il. 

Réunion de tous les espoirs

"Nous pensons qu'une réunion comme celle d'Addis Abeba et qui est une réunion d'évaluation de la mise en oeuvre, devrait pouvoir permettre à ce que les corrections nécessaires soient apportées afin que le nouvel Exécutif puisse s'atteler rapidement aux tâches urgentes qui sont les siennes", souhaite Christian Guenebem.

Religionsvertreter der Zentralafrikanischen Republik (ZAR)
Image : DW/C. Strack

Cliquez sur la principale image ci-dessus pour écouter l'interview.

La République centrafricaine sera bientôt dotée d'ici à 2021 d'un centre pour le dialogue interreligieux. Trois leaders religieux centrafricains représentants les musulmans, les évangélistes et les catholiques étaient invités à Berlin la semaine dernière et ils en ont profité pour plaider en faveur de la construction de ce centre à Bangui, soutenue par l'ONG allemande House Of One.

Un concours d'architecture aura lieu en 2020 pour retenir un plan de construction de l'édifice.

Photo de Fréjus Quenum à côté d'une carte du monde
Fréjus Quenum Journaliste, présentateur et reporter au programme francophone de la Deutsche Welle@frejusquenum