À Bangui, colère contre la justice française
5 janvier 2017Publicité
Banguissois de tous bords, activistes des droits humains ou avocats: l'incompréhension domine après la décision des juges d'instruction français, mardi 3 janvier, de ne pas mettre en examen les soldats accusés de viols sur des mineurs centrafricains. Six militaires, tous membres de la force Sangaris et déployés en Centrafrique au cours de l'année 2014 avaient été entendus. Le dossier n'est pas tout à fait clos, puisqu'il reste à attendre une décision définitive du juge qui en a la charge; mais faute de personnes mises en examen, le non-lieu paraît probable. Alors à Bangui, la colère gronde déjà - écoutez le reportage de Jeff Murphy Barès en cliquant sur l'image ci-dessus.