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RDC: l'écart se creuse davantage entre pouvoir et opposition

13 septembre 2018

Les revendications déroulées mercredi par un groupe de six leaders de l'opposition en RDC risquent de ne pas être prises en compte si le vote doit se tenir le 23 décembre. Des experts appellent à une médiation étrangère.

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Kongo Kinshasa - Demonstrierende vor zerstörter Wahlplakatwerbung
Image : Getty Images/AFP/E. Soteras

Stephanie Wolters : "sans pressions internationales et régionales, on ne verra pas que ces conditions soient acceptées"

En République démocratique du Congo, les regards sont tournés vers la commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle devrait publier mercredi prochain (le 19 septembre), la liste définitive des candidats à la présidentielle du 23 décembre.

L'opposition, en tout cas le groupe constitué par les six leaders réunis ce mercredi (12.09.) à Bruxelles dit attendre ce moment pour éventuellement annoncer une candidature unique. Ces opposants ont aussi déroulé une série d'exigences dont l'abandon des machines à voter et l'implication sur le plan militaire, des pays de la région pour sécuriser le vote.

 

DRC Präsident Joseph Kabila
Image : Reuters/K. Katombe

Ingérence selon Kinshasa

Le pouvoir Kabila vient encore d'exprimer vigoureusement son refus de ce qu'il appelle une "ingérence" et se dit "surpris par des déclarations intempestives de certaines autorités étrangères relatives au processus électorale en RDC et appelant à un prétendu dialogue avec l'opposition politique".

Les exigences de l'opposition sont-elles alors réalistes, alors que les élections approchent à grands pas ? Selon Stephanie Wolters, chargée du programme "paix et sécurité" à l'Institut d'études de sécurité (ISS) de Pretoria, les réclamations de l'opposition risquent fort de ne pas être acceptées par le pouvoir de Kinshasa. "On a ce genre de demandes depuis plusieurs mois qui ne viennent pas uniquement de l'opposition, mais aussi de la société civile, de l'ONU et d'autres acteurs", explique l'experte qui se dit convaincue que sans une pression étrangère, le gouvernement de Joseph Kabila ce cédera pas .

Pour écouter l'interview de Stephanie Wolters, cliquez sur l'image principale ci-dessus.

Photo de Fréjus Quenum à côté d'une carte du monde
Fréjus Quenum Journaliste, présentateur et reporter au programme francophone de la Deutsche Welle@frejusquenum