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Des alternatives au pétrole

4 septembre 2008

En Angleterre, des villes décident de fonctionner en émettant le moins de CO2 possible... Le Portugal revoit sa stratégie énergétique. Dans cette édition également retour sur l'actualité de la semaine.

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Les fleuves du Portugal peuvent servir de source d'énergieImage : Angeles M. cc-by-nc-sa

Actualité de la semaine:

. le sommet de l’UE sur la crise en Georgie.

L’issue du sommet extraordinaire des dirigeants européens qui s'est tenu lundi à Bruxelles, consistant à geler le processus de rapprochement économique entre l’Union européenne et la Russie, semble arranger toutes les parties impliquées.

. Le siège du Parlement de Strasbourg en question

Dix tonnes de faux plafonds qui se sont écroulées sans crier gare sur l’hémicycle du Parlement européen le 7 août dernier. Les parlementaires étant en vacances, il n’y donc n’a pas eu de victimes. Mais du coup le débat sur la pertinence du siège du parlement à Strasbourg est relancé avec d’autant plus de virulence.

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L'hémicycle du Parlement de Strasbourg en séance pleinièreImage : AP

Europe concrète:

C’est en 2005 dans une petite ville de Cornouailles qu’est né un mouvement au nom assez particulier, celui de mouvement pour les villes en transition. Il a été lancé par un professeur irlandais, Rob Hopkins, mélange de doux idéaliste et d’activiste dynamique. Il a en effet décidé d’élaborer une stratégie pour que sa commune puisse à l’avenir se passer de pétrole sans en souffrir. D’autres groupes locaux ont rapidement suivi son exemple dans les îles britanniques, puis aux USA, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud... Désormais la Grande-Bretagne compte environ 150 «villes ou quartiers en transition ». Robert Spitz s’est rendu dans l’une de ces localités, Lewes, une ville de 50 000 habitants, au sud de Londres.

Le paquet énergie de l’Union européenne, présenté l’année dernière, prévoit une part obligatoire d’énergie non polluante, renouvelable, de 20% d’ici 2020. Mais le petit Portugal a d’autres ambitions : il a fixé la barre très haut, à 29% en ce qui le concerne. Pour cela il s’est lancé dans un programme à marche forcée qui passe par la construction de dix barrages afin de développer le secteur hydroélectrique. Le plan portugais représente un investissement de 1,2 milliard d’euros. A ces dix barrages s’ajoute celui du Bas Sabor, un affluent du Douro, dans la région de Trás-os Montes, au nord est du Portugal. Le bas Sabor c’est une polémique vielle de dix ans, un combat des écologistes contre la destruction de ce qu’ils considèrent comme le dernier cours d’eau sauvage d’Europe. Quelle stratégie va donc choisir le Portugal ? Marie-Line Darcy s’est rendue sur les bords du Sabor, à Torre de Moncorvo, petite ville de 3000 habitants près de laquelle sera construit l’imposant barrage de 350 millions d’euros.