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Crise à l'université de Kinshasa : la présidence réagit

9 janvier 2020

En RDC, le gouvernement maintient son ultimatum donné aux étudiants de l'université de Kinshasa. Ceux-ci doivent libérer leurs résidences. La mesure est qualifiée d'excessive. Mais les autorités tentent de rassurer.

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Studis unterwegs: Julien Bobineau
Image : Pierrot Shama

"Des dispositions sont prises pour résorber la crise" (Kasongo Mwema Yamba Yamba)

Selon un communiqué de la police de la ville de Kinshasa, tout étudiant sera considéré comme "un ennemi de la République" s'il se trouve encore ce jeudi (09.01.2020) à l'université de Kinshasa.     

La police promet ainsi d’user de "tous les moyens légaux" pour exécuter cet ordre du gouvernement. Elle demande aux étudiants d'évacuer "volontairement" leurs résidences universitaires, "avant le lancement de l'opération de déguerpissement forcé".

À l’origine de cette décision, les violentes manifestations des étudiants de la plus grande université du pays contre l'augmentation des frais de scolarité. Mercredi soir (08.01.2020), sur l'antenne de la DW, la représentante nationale des étudiants congolais a reconnu qu’il y a eu des infiltrés dans les rangs des manifestants. Mais Prisca Manyala juge l’ultimatum du gouvernement excessif.

En 2019, les frais académiques étaient fixés à 253.000 francs congolais (soit 275 dollars au taux de 920 FC le dollar).

Ce montant est passé début 2019 à 485.000 FC (soit 285 dollars avec le nouveau taux de 1.700 FC le dollar).

Pour sa part, Kasongo Mwema Yamba Yamba, le porte-parole du président Félix Tshisekedi indique que des dispositions seront prises pour trouver une solution à cette crise qui secoue l'université de Kinshasa.

Pour écouter l’interview, cliquez sur la photo (ci-dessus).