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Confiance dans la Grèce

27 septembre 2011

Le Premier Ministre grec Giorgos Papandreou en visite à Berlinl a essayé de convaincre les chefs d'entreprise allemand de la volonté de son pays de réaliser les réformes économiques et a demandé leur confiance

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Bundeskanzlerin Angela Merkel (CDU, v.l.) spricht am Dienstag (27.09.11) in Berlin auf dem Kongress des Bundesverbandes der Deutschen Industrie (BDI) neben BDI-Praesident Hans-Peter Keitel mit dem griechischen Ministerpraesidenten Giorgos Andrea Papandreou. Auf dem Kongress geht es unter anderem um die Erweiterung des Euro-Rettungsschirms. (zu dapd-Text). Foto: Henning Schacht/Pool/Bundesregierung/dapdr/dapd
Angela Merkel, Hans-Peter Keitel, le président des entrepreneurs allemands et Giorgos Papandreou croient en l'avenir de l'euroImage : dapd
ARCHIV - Der griechische Finanzminister Evangelos Venizelos und EZB-Präsident Jean-Claude Trichet (l) unterhalten sich am 12.07.2011 in Brüssel. Am Montag (19.09.) werden Venizelos mit der «Troika» - den Geldgebern von EU, Internationalem Währungsfonds (IWF) und Europäischer Zentralbank (EZB) in einer Telefonkonferenz sprechen. Foto: Olivier Hoslet dpa (zu dpa 0380 vom 19.09.2011) +++(c) dpa - Bildfunk+++
Le ministre des finances Evangelos Venizelos doit convaincre la troika de la mise en application des réformesImage : dapd

C'est un Premier ministre grec, aux traits marqués, que l'on a pu voir lors de cette journée des chefs d'entreprises allemands. Mais dans un discours plutôt bien accueilli par ce parterre de choix, il a assuré de la volonté de son pays d'appliquer toutes les réformes nécessaires. En espérant voir un jour les investisseurs allemands retrouver le chemin de la Grèce: "Nous avons lancé en quelques mois un programme de réforme d'une ampleur jamais vue. Oui nous faisons de cette crise une chance ! Je vous l'assure : votre investissement en Grèce ne nous maintiendra pas dans le passé. C'est un investissement pour faire avancer la Grèce dans le futur.

Prudence des investisseurs

Pour l'instant, pas d'investissement ont fait savoir les chefs d'entreprises allemands, car la Grèce est au bord de la faillite. Il faut donc en urgence mettre en place le Fonds de solidarité européen qui permette l'application du deuxiéme plan d'aide à la Gréce mais également le renforcement des capacités financiéres du Fonds. Une décision prise par les dirigeants de la zone euro le 21 juillet dernier mais qui doit recevoir le feu vert des Parlements nationaux avant d'entrer en vigueur. Ce qui ne va pas sans difficulté. La chancelière allemande Angela Merkel, également présente à cette manifestation, a donc expliqué à ses interlocuteurs la signification de ce vote: " Le plus important – et l'Allemagne y apportera toute son aide – est que la confiance dans la Grèce soit rétablie, que nous sortions de cette situation épouvantable où chaque mois des mauvaises nouvelles nous choquent, et que sur les marchés l'impression domine que la Grèce est sur la bonne voie.

En attendant la troika

Mais la meilleure preuve de la volonté de réforme de la Gréce, ce n'est pas le discours du premier ministre grec qui l'apportera mais les inspecteurs de la troika (UE-Fond monétaire international et Banque centrale européenne) qui ferment leur valises pour partir pour la Grèce. Leur avis est déterminant: c'est de lui que dépend le versement de la prochaine tranche de 8 milliards d'euros, vitale pour le pays. En septembre dernier ils avaient interrompu leur mission en Gréce en constatant le peu d'avancement du plan de redressement du pays. On attend leur verdict.

Auteur: elisabeth cadot, Nina Wekhaüser
Edition: Jean-Michel Bos