À Djibouti, l'opposition veut l'alternance
7 avril 2016
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Face au président Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, on trouve trois candidats indépendants, mais aussi une opposition divisée. L'Union pour le Salut National, la principale coalition de l’opposition, bat campagne avec deux candidats qui se revendiquent de cette organisation. Le jeu semble donc facile pour le camp présidentiel, qui se réjouit en outre des avancées en matière du respect des principes démocratiques.
Répression et massacre
Pourtant en janvier 2016, la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) a dénoncé un "accroissement de la répression" contre l'opposition et réclamé une commission d'enquête pour éclaircir les circonstances du "massacre" du 21 décembre. L'intervention de la police lors d'une cérémonie traditionnelle dans la capitale avait alors provoqué de violents affrontements. Le gouvernement a évoqué le chiffre de sept morts, alors que selon l'opposition et la FIDH, "27 civils" ont été tués.
Écoutez les explications de Fiacre Ndayiragije.