Opération "ville morte" au Tchad
24 février 2016Ce mercredi 24 février, malgré les menaces du ministre de la fonction publique à l'endroit des fonctionnaires de l'État, les rues sont désertes, les écoles privées et les boutiques sont fermées, selon notre correspondant sur place.
Les organisations de la société civile appellent les tchadiens à observer cette journée "ville morte" en solidarité à la cause de Zouhoura, la jeune lycéenne enlevée et violée à N'Djaména par un groupe de jeunes hommes. Il s'agirait d'enfants de dignitaires du régime Déby. L'assassinat la semaine dernière d'un autre jeune, lors d'une marche de protestation dans la capitale, N'Djaména, suscite également l'indignation. Les protestataires exigent le retrait de la candidature du président Deby à la présidentielle du 10 avril prochain. Plus de précisions avec Dariustone Blaise, notre correspondant à N’Djaména, en cliquant sur l'image ci-dessus.