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Haro sur la pollution et le gaspillage d’énergie!

5 septembre 2008

Comment réduire les émissions de CO2 en Europe ? Le Portugal mise sur la construction de barrages tandis qu’au Royaume-Uni, plus d’une centaine de ville se muent en « transition towns ».

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Blick auf die Staumauer des Alqueva-Stausees bei Alqueva.jpg
Une dizaine de barrages comme celui d'Alqueva vont être construit au Portugal.Image : picture-alliance/Picture-Alliance

Depuis 2007, la feuille de route de la Commission Européenne en matière de réduction d’émission de CO2 vise 20% d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie des pays européens d’ici 2020. Afin d’atteindre cet objectif, les différents pays membres ont développé des méthodes très diverses.

Constructions de barrages au Portugal

Le Portugal se montre ambitieux sur la question des énergies renouvelables et souhaite amener à 29% la part de ce type d’énergie dans sa consommation totale. Pour cela il s’est lancé dans un programme à marche forcée qui passe par la construction de 10 barrages afin de développer le secteur hydroélectrique. Le plan portugais représente un investissement de 1,2 milliard d’euros. A ces dix barrages s’ajoute celui du Bas Sabor, un affluent du Douro, dans la région de Trás-os Montes, au nord est du Portugal. Le Bas Sabor c’est une polémique vielle de dix ans, un combat des écologistes contre la destruction de ce qu’ils considèrent comme le dernier cours d’eau sauvage d’Europe. Une plainte des opposants au barrage pour non-respect des directives européennes a abouti à retarder sa construction de trois ans. Au final, Bruxelles à cependant décidé de privilégier les intérêts écologiques et économiques de l’Union en donnant son feu vert à la réalisation du projet.

Mary-Line Darcy

Transitiontown: les villes en transition

London wird Umweltzone
Au Royaume-Uni, les mesures pour réduire les émissions de CO2 se multiplient au niveau local.Image : picture-alliance/ dpa

Le mouvement pour les villes en transition a été initié en 2005 à Totnes (une petite ville de Cornouailles) par un professeur d'université irlandais: Rob Hopkins. Habitant Totnes, il a décidé d’élaborer une stratégie locale pour que sa commune puisse à l’avenir se passer de pétrole sans en souffrir. D’autres groupes locaux ont rapidement suivi son exemple dans les iles britanniques, puis aux USA, en Nouvelle-Zelande, en Afrique du sud... désormais la Grande-Bretagne compte environ 150 « villes ou quartiers en transition ». Le concept, sensé se développer au cours des prochaines décennies, mise évidemment en premier lieu sur l’implication et l’attitude des habitants. Les premières mesures se font à petite échelle et concernent des sujets comme la réduction nécessaire des déchets alimentaires et l’économie d’éclairage publique superflu.

Robert Spitz