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Washington durcit le ton face à Moscou

Carole Assignon
9 août 2018

Dans la presse: l’accord entre l’Allemagne et l’Espagne sur le renvoi de demandeurs d'asile. Mais il est aussi question des nouvelles sanctions américaines contre la Russie suite à l’affaire Skripal. 

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Finnland Trump Putin Gipfeltreffen in Helsinki
Image : Getty Images/AFP/B. Smialowski

"La Russie n'a rien à voir avec cela", c’est ainsi que le porte-parole du Kremlin a réagit aux critiques et sanctions des Etats-Unis au sujet de l’affaire Skripal. Des propos que relaie dans ses colonnes la Frankfurter Rundschau
Le Kremlin a vivement dénoncé l'annonce de nouvelles sanctions économiques américaines en lien avec l'empoisonnement à l'agent Novitchok au Royaume-Uni. Selon le journal, Washington considère maintenant officiellement l'affaire comme une utilisation interdite d'une arme de destruction massive.
Tout en rappelant que l'ex-agent russe Skripal et sa fille Julija avaient survécu de justesse à l’empoisonnement, der Spiegel précise que jusqu'à présent, le gouvernement britannique n'a produit aucune preuve. Le journal écrit par ailleurs que le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que les Etats-Unis agissaient comme un Etat policier.
Die Tageszeitung se penche pour sa part sur la nature même de ces nouvelles sanctions américaines. Elles portent notamment sur l'exportation de certains produits technologiques, comme des appareils ou de l'équipement électroniques qui pourraient coûter "des centaines de millions de dollars" à l'économie russe.

Berlin - Irakische Flüchtlinge kehren zurück
Image : picture-alliance/AP Photo/M. Sohn

Un accord diversement apprécié 

Au sujet de cet accord de rapatriement des demandeurs d'asile entre l’Allemagne et l'Espagne, la  Süddeutsche Zeitung écrit qu’il  est “valable, mais ce n'est rien de plus qu'une mise en scène politique de Seehofer. Et les réfugiés deviennent le jouet de la politique.”
Le journal compare cet accord à une pièce de théâtre qu’on pourrait intituler "Beaucoup de bruit pour rien" car le nombre de réfugiés concerné est minime. Et le nombre ne sera pas significatif même si Seehofer parvient à conclure de tels accords avec d’autres États du sud de l’Europe. 
Pour rappel, selon les termes de cet accord qui entre en vigueur le 11 août, les migrants appréhendés à la frontière allemande qui ont déjà demandé l'asile en Espagne pourront être renvoyés en Espagne dans un délai de 48 heures.
En dépit des critiques certains souhaitent pourtant déjà d’autres accords similaires. C’est le cas du secrétaire d'État parlementaire au ministère fédéral de l'Intérieur, Stephan Mayer, selon die Berliner Zeitung. Dans les colonnes du journal on peut lire que ce dernier espère la conclusion rapide d'un accord avec la Grèce. Des pourparlers similaires avec l’Italie sont par ailleurs toujours en cours signale le journal.

DW Französisch Carole Assignon
Carole Assignon Journaliste au programme francophone de la Deutsche Welledw_afrique