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Un accord de "non-espionnage"

Katia Bitsch13 août 2013

À la une des journaux allemands : la suite du feuilleton d'espionnage « Snowden ». Le chef de la chancellerie Ronald Pofalla, a été entendu par une commission d'enquête. Les USA proposent un accord de "non-espionnage".

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Image : picture-alliance/dpa

Ronald Pofalla, bras droit d'Angela Merkel, chargé des affaires de renseignement, a été sommé de s'expliquer devant une commission parlementaire de onze députés. Des dizaines de journalistes étaient rassemblés devant le Bundestag, à Berlin, pour rendre compte des explications des services secrets, censés être, par définition, l'institution la plus secrète s'insurge la Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui dénonce une récupération politique à 6 semaines des législatives.

Pour un petit point de plus dans les sondages, le SPD, parti de l'opposition, n'a pas hésité à ruiner la réputation des agences de renseignement, estime le journal.

La Süddeutsche Zeitung s'interroge : légitimer l'espionnage au nom de la lutte contre le terrorisme revient à considérer que le droit ne peut pas s'appliquer dans ce domaine. Le meurtre de terroristes présumés serait donc admissible. C'est sur cet aspect que l'enquête doit porter. Lors de son audition, Ronald Pofalla a précisé que les États-Unis avaient proposé à l'Allemagne un accord de "non-espionnage" entre les deux pays. Les négociations doivent commencer en août. Die tageszeitung trouve étrange qu'un tel accord soit négocié par Gerhard Schindler, le chef du BND, les services secrets allemands, et non pas par le gouvernement fédéral.

Ronald Pofalla, chef de la chancellerie, a été auditionné durant 5 heures
Ronald Pofalla, chef de la chancellerie, a été auditionné durant 5 heuresImage : Getty Images

Die Welt revient sur l'étude sur l'influence des réseaux pédophiles au sein du FDP, le parti libéral allemand, dans les années 70. L'étude menée par Franz Walter, politologue à l'université de Göttingen, révèle que le FDP aurait eu, dans les années 70, l'intention de légaliser les relations sexuelles avec des enfants à partir de 13 ans. Des allégations démenties par le parti libéral.

Les groupuscules partisans de cette légalisation n'auraient jamais eu gain de cause au sein du parti, affirme le FDP. Le politologue Franz Walter fait état d'un livre écrit dans les années 80 par Dagmar Döring, membre du FDP. Dans ces écrits, la candidate du FDP au Bundestag soutient ouvertement la légalisation des relations sexuelles consenties entre adultes et enfants. Dagmar Döring, ainsi attaquée, a décidé il y a quelques jours de retirer sa candidature pour les législatives, rappelle le journal.